Urgence climatique : l’énergie, le nerf de la guerre
Il est évident qu’une majorité des habitants de la Suisse ne sont motivés par les actions pour le climat que quand celles-ci n’altèrent pas leur « biotop de confort » ! (Une société à 2 000 Watt, même si je pense que c’est l’idéal, ne se fera pas en 10 ans et l’urgence climatique veut qu’on agisse vite pour réduire notre impact sur la biosphère et nos émissions de Gaz à Effet de Serre).
Dans ce sens, les panneaux solaires photovoltaïques sont l’idéal, car ils ne font pas de bruit et ne dérangent pas l’harmonie du paysage.
Mais il faut bien se rendre compte qu’une éolienne est aussi un moyen de produire de l’électricité avec un impact très faible sur l’environnement. Qui permettra de répondre rapidement à la transformation de consommation d’énergie. (électrique — essence)
Voici quelques explications issues d’un document de l’OFEN, (office fédéral de l’énergie).
Argument bruit :
Les grandes éoliennes tournent lentement, entre 4 et 14 tours par minute. Les pales sont équipées de peignes qui atténuent le bruit de la rotation.
On constate selon ce graphique que le bruit d’une éolienne est inférieur au bruit de la circulation qui passe sous notre fenêtre, toute la journée… (Pour les habitants de la ville en tout cas). Que dire de l’impacte des avion
Argument faune :
Les changements climatiques sont très destructeurs de l’écosystème. Les oiseaux en sont les premières victimes. C’est pour cela que les éoliennes ne sont pas installées dans les zones à migration et s’arrêtent en été, lorsqu’il n’y a pas ou peu de vent et que la nuit tombe, période d’activité des chauves-souris. De plus, si on veut être conséquent avec cet argument, il faudrait prendre en compte toute la faune qui meure sous l’impact avec les véhicules, les baies vitrées, les chats domestiques et les pylônes électriques.
Effort :
En Suisse, on a 0,046 % d’énergie issue de l’éolien/1000 habitants par rapport au Luxembourg qui est un pays autrement plus exigu !
À Genève, il y a de quoi faire entre 6 et 28 éoliennes selon les études du vent nécessaire à leur fonctionnement. Qui oserait en proposer ne serait-ce qu’une ? Elle montrerait pourtant que les Genevois sont fiers d’être en route vers leur avenir, et qu’ils n’ont pas seulement le jet d’eau comme vitrine.
mai 2021