antoine mayerat

mars 2025 : élections du parlement de Bernex

Pourquoi pas moi?

Un brin d’histoire personnelle pour mieux comprendre mon engagement.

J’ai passé 37 ans à travailler à Bernex comme thérapeute. J’ai ainsi fait la connaissance de bon nombre de personnes qui y habitent.

Parallèlement en 1988, je suis entré chez les Vert·e·s, pour « faire de la politique »   🙂

Je voyais bien qu’il y avait quelque chose, dans notre société, qui clochait. Et ce parti me semblait idéal pour essayer de changer le monde, il se disait « ni de gauche, ni de droite », une maxime qui me plaisait à l’époque.

Puis le cheminement de la vie m’a fait m’éloigner. Je me suis marié deux fois et ai participé à l’éducation de 5 enfants.

En 2018, avec ma dernière fille, j’ai pris part aux marches pour le climat, et j’ai découvert où il en était réellement et comment j’avais plus ou moins consciemment ignoré son changement. On en parlait déjà en 1970…

Du coup, je me suis dit qu’il fallait m’engager, et j’ai rejoint de nouveau les Vert·e·s. Mais faire sa place et pouvoir agir en politique demande de la patience…

Je pensais que tout le monde était sensible au bouleversement; alors poussé par le sentiment d’urgence, quand Renovate Switzerland a entrepris ses actions pour le climat, j’ai sauté dans la rue. Il me semblait que cet acte de désobéissance civile pouvait déclencher un nouveau mouvement de masse, comme d’autres auparavant, et entraîner les autorités à percevoir l’urgence pour prendre les choses en main.

Mais ce fut un échec, à mon point de vue.

D’une part, car la population n’a pas suivi mais s’est plutôt radicalisée contre notre groupe et de l’autre, car rien n’a vraiment été modifié dans les décisions politiques. Oui il y a des plans climat qui s’installent, mais leur mise en œuvre traîne.

C’est pour cela que je souhaite faire partie du prochain gouvernement. Afin de donner, d’engager mon temps et mon énergie pour changer le cap du paquebot Terre et l’amener à éviter le plus possible l’iceberg « réchauffement, conflits, sécheresses, innodations, etc.» qui est devant nous.

J’aimerais le faire pour ma commune. Tenter de créer le meilleur futur pour les personnes vivant ici. Essayer de construire un avenir supportable et joyeux pour la population, sans la priver de l’essentiel et en conservant de l’espoir.

La nature souffre et la société se dissout, les tensions mondiales sont énormes.

Dans nos villages, on peut encore s’absoudre des idéologies, des lobbys, des conflits de parti et des aléas de la croissance pour arriver à envisager ensemble comment s’en sortir au mieux en ne laissant personne derrière nous.

Je m’engage pour que chaque citoyenne et citoyen soit entendu·e et écouté·e et qu’on apporte, dans la mesure du possible, une réponse à tous les problèmes en gardant toujours en tête la nécessité de rester dans le respect des critères environnementaux.